Risques StratégIQ

La gestion des risques stratégique commence par la fin !

Le principe intemporel de Stephen Covey, « Commencez en ayant la fin en tête », n’est pas qu’un conseil personnel — c’est une exigence stratégique. En matière de gestion des risques stratégiques (GRS), cela signifie que les organisations doivent ancrer leurs pratiques de risque dans la prospective : imaginer les résultats à long terme, anticiper les conditions futures d’exploitation, et repérer les forces externes susceptibles de redéfinir leur trajectoire.

La gestion des risques stratégiques ne se préoccupe pas que des perturbations immédiates, mais aussi des menaces et des opportunités qui affectent la capacité de l’organisation à atteindre ses objectifs à long terme. Elle est par définition tournée vers le futur. Par conséquent, une GRS efficace ne peut pas résulter d’une analyse réactive ou d’une gestion opérationnelle des risques. Elle doit partir du futur et travailler à rebours.

Cela correspond exactement à la posture de la prospective.

  • La planification de scénarios est un outil de prospective classique qui consiste à partir des futurs possibles pour tester la résilience et les stratégies de réponse.
  • L’exemple de Kodak illustre les conséquences d’une négligence de la prospective stratégique : l’échec de Kodak n’est pas dû à son incapacité à prévoir l’avenir, mais à sa décision de ne pas agir en conséquence.
  • La prospective encourage l’intégration proactive de la réflexion sur les risques dans la planification stratégique. Cette intégration n’a de sens que si l’on anticipe le long terme, et non pas seulement si l’on répond aux menaces présentes.

La prospective est la prémisse manquante de la gestion des risques stratégiques.

La prospective permet de :

  • Détecter les risques émergents avant qu’ils ne se concrétisent.
  • Identifier les futurs usés — ces anciens postulats devenus obsolètes.
  • Reconnaître les futurs génératifs — conditions nouvelles qui peuvent créer des opportunités si elles sont saisies à temps.
  • Éviter l’optimisation de stratégies déjà dépassées.

La gestion des risques stratégiques, lorsqu’elle est bien exécutée, n’est pas un exercice défensif. C’est une capacité offensive — un moyen d’ouvrir l’espace à des mouvements audacieux en alignant continuellement les actions d’aujourd’hui sur la réalité de demain.

Alors, quand une organisation affirme qu’elle gère ses risques « stratégiques », la vraie question devient :

Gère-t-elle les risques d’un futur hérité… ou d’un futur qu’elle choisit de façonner ?

Chez AUGMNT, nous avons développé au fil des ans une approche exclusive de la gestion des risques stratégique, non cloisonnée, mais bien intégrée aux trois horizons et aux activités traditionnelles de gestion des risques.

À Savoir !

Le DÉFICIT StratégIQ

Un déficit stratégique est créé lorsque les informations disponibles à partir des 3 Horizons ne sont pas prises en compte.

LITTÉRATIE des Futurs

Comprendre notre relation avec le futur et l’utiliser crée une grande capacité d’action au sein des organisations et des personnes.

À Faire !

Diagnostic : Le Futur, Un Risque

Naviguez les risques avant qu’ils ne deviennent perturbations.

La plupart des listes de “risques émergents” regardent en arrière. Notre diagnostic identifie les risques liés à l’irrélevance stratégique, à la perte d’adéquation future, ou à l’incapacité d’adaptation.

Priorisez ce qui comptera demain, pas juste ce qui fait mal aujourd’hui.

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